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JOURNAL CARABIN
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26 septembre 2007

tristesse

les annonces inssoutenablestristess

Je n’y ai pas été confrontée directement, dans le sens ou je n’ai pas vu les proches des victimes du bloc opératoire qui attendaient à l’extérieur, les nouvelles trop rares apportées par l’anesthésiste de garde.

J’en ai pourtant observées deux, et ce sont peut-être les moments les plus « durs » de mon stage.

Le premier, c’est l’annonce plus ou moins directe d’un chirurgien à un jeune homme, de sa paraplégie. Le chirurgien explique brièvement à l’homme qu’il a des vertèbres cassées et qu’il faut l’opérer. Ce dernier demande s’il pourra retrouver l’usage des ses jambes. La réponse est vague, il fond en larme, il a compris.

Le second, c’était dans les boxes des urgences. Ce soir là l’infirmière fait le tour des boxes dont elle est responsable et en profite pour me présenter les différents cas. Aucun des patients ne semble avoir une maladie encore bien définie, mais une personne suscite toutes les interrogations.

Elle est arrivée vaguement consciente, mais  a à présent un Glasgow très faible (cela signifie en gros qu’elle s’enfonce dans le coma). Ce patient a des antécédents lourds.

Tout au long de la nuit l’équipe essayera de trouver la raison exacte de la dégradation de son état sans succès.

C’est la première fois que j’ été confrontée à la réaction des proches d’un patient dans un état grave.

«  il ne dort plus pas vrai?» les larmes qu'elle retenait à grand peine depuis tant de temps ne purent s’empêcher de rouler sur son visage blême.

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Commentaires
D
Moi qui a du mal à limiter mon investissement émotionnel, je n'ai vraiment pas hâte de vivre un moment de ce genre...
V
...l'annonce fut directe!<br /> A 16 ans, ça fait curieux de s'entendre dire de but en blanc... alors même qu'il n'y a pas encore de diagnostique: "Vous ne marcherez plus!".<br /> Sourire<br /> Vanina
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